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Projet Veintree (2018-2019)

Les systèmes biométriques sont étroitement liés à une personne car ils utilisent un trait unique propre à chacun à des fins d'identification. En comparaison avec une empreinte digitale, l’arbre veineux n’est pas effaçable, difficilement copiable et falsifiable. De plus, la détection ne nécessite pas de contact physique avec le lecteur, ce qui est très souhaitable surtout dans des périodes de propagation d’épidémies virales. Par rapport à une lecture de l’iris, il est moins contraignant ergonomiquement et sociologiquement.

Dans tous les systèmes biométriques actuels, l’image acquise est enregistrée pour être comparée au gabarit généré au moment où l'utilisateur s'authentifie. Cette conservation des gabarits biométriques pour comparaison restreint considérablement l'usage de cette technique et la rend fragile car une fois obtenus, l'image et le gabarit biométrique restent identiques et définitifs pour toute la vie de la personne concernée. Il est par exemple impossible de les changer en cas d'intrusion dans la base de données ou de détournement des données par des acteurs malveillants.

Quelques entreprises ont développé des systèmes de biométrie palmaire. Le plus courant est la Reconnaissance du Contour de la Main (RCM) souvent utilisé dans les systèmes de restauration scolaire. Cette identification basée sur une simple photo de la main n’est pas pérenne car la main évolue avec le temps. Hitachi, Fujistu et Morpho sont les principaux acteurs qui ont développé la biométrie des réseaux veineux de la main. Dans ces trois cas, la solution conserve comme gabarits biométriques les images du réseau vasculaire.
mise à jour le 24 février 2023